Sur la quarantaine de chef d'Etat et de gouvernement conviés par la Maison Blanche au sommet sur le climat de Joe Biden, cinq sont originaires du continent africain, mais les critères qui ont présidé à ce choix ne sont pas connus. Sur la liste des prestigieux invités figurent notamment Muhammadu Buhari du Nigéria, Ali Bongo du Gabon, Félix Tshisekedi de la RD Congo, Uhuru Kenyatta du Kenya et Cyril Ramaphosa d'Afrique du Sud.
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A priori, toutes les régions du continent ont été représentées, sauf l'Afrique du Nord dont aucun dirigeant n'a visiblement été convié par la nouvelle administration américaine, pas même Abdelfattah Al-Sissi dont le pays est un allié historique des Etats-Unis dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Il y a également une certaine sur-représentation de l'Afrique centrale avec les chefs d'Etat gabonais et congolais.
S'il n'y a, a priori, aucune explication logique concernant l'absence de représentants d'Afrique du Nord, le choix pour l'Afrique centrale est sans doute lié à la nécessité de protéger la forêt tropicale africaine qui est l'un des poumons de la planète qu'hébergent la République démocratique du Congo, le Gabon, mais également le Congo, le Cameroun, la Centrafrique ou encore la Guinée équatoriale.
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Quoi qu'il en soit, ce sommet virtuel sera l'occasion de "mettre en exergue l'urgence, tout comme les bénéfices à attendre, d'actions plus fortes en faveur du climat", affirme la Maison Blanche sur son site internet. Et d'ajouter, "ce sera une étape importante avant la 26e Conférence des Nations unies sur le changement climatique (Cop26) en novembre prochain à Glasgow (en Ecosse, Ndlr)".