Messahel: de la haine pathologique anti-africaine et anti-marocaine

DR

Le 22/10/2017 à 20h11, mis à jour le 23/10/2017 à 10h08

Abdelkader Messahel n'en était pas à son coup d'essai vendredi quand il s'est fendu de déclarations irresponsables et futiles concernant le succès du Maroc en Afrique. Qui a oublié les insanités qu'il avait débitées envers les Africains?

Quand Abdelkader Messahel soulève sa moustache fournie, ce n'est pas seulement pour laisser échapper sa mauvaise haleine. Bien souvent, son animosité maladive envers les Africains, y compris les Marocains, se manifeste. 

La sortie hasardeuse du chef de la diplomatie algérienne, au mépris de la décence de son rang et en parfaite ignorance des normes de la GAFI et l'IFRS auxquelles sont soumises les banques marocaines, a de quoi surprendre, certes. Néanmoins, Messahel n'en est pas à son coup d'essai, c'est un récidiviste notoire, un haineux pathologique. 

Plus tôt cette année, plus précisément en juillet, les Africains de tous les pays ont eu tout le loisir de découvrir la perfidie qui se cachait dernière ce visage de glace, quand Ahmed Ouyahia s'est fendu d'une déclaration aussi hasardeuse que regrettable sur les Subsahariens. Ce dernier, alors chef de cabinet du président Bouteflika, avait dit que les Africains sont "sources de crimes, de drogues et de plusieurs autres fléaux". Non content de ne pas infirmer de tels propos, Messahel, déjà ministre des Affaires étrangères, avait appelé à ce que soient prises des "mesures urgentes contre les Subsahariens". Sourire sournois aux lèvres, le chef de la diplomatie algérienne avait d'ailleurs bombé le torse en ajoutant: "L'Algérie n'a de leçon à recevoir de personne". 

Le message diplomatique était clair envers les pays d'Afrique subsaharienne. À ceux qui avaient plébiscité le Maroc, accepté son retour au sein de l'Union africaine (UA), changé de discours vis-à-vis du Sahara mais aussi accepté le Maroc comme probable futur membre de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), il avait alors décidé d'exprimer son ressentiment. 

C'est exactement ce qu'il a fait ce vendredi devant le patronat algérien, qui n'a pas arrêté de se plaindre des succès de la diplomatie économique du voisin de l'ouest. Ces chefs d'entreprises ne se doutaient certainement pas qu'ils venaient d'entraîner leur ministre des Affaires étrangères sur un terrain qui le ferait sortir de ses gonds. Une fois encore, l'haleine nauséabonde n'a pas suffi. En plus d'être haineux, il a fallu qu'il se montre ignorant et irresponsable. 

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 22/10/2017 à 20h11, mis à jour le 23/10/2017 à 10h08