Maroc-Mauritanie: vers un renforcement de la coopération dans la formation

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Le 30/04/2019 à 15h36, mis à jour le 30/04/2019 à 15h39

La Mauritanie et le Maroc vont vers le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle. La Mauritanie souhaite bénéficier de l'expertise marocaine dans le domaine de la formation professionnelle.

Le Maroc et la Mauritanie continuent à renforcer leurs relations multidimensionnelles. C’est dans cette perspective qu’il faut placer une audience accordée mardi, par la ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle de Mauritanie, Mme Meghboula mint Bourdide, au secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Royaume du Maroc, Mohamed El Gharass.

Cette audience s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc en Mauritanie, Hamid Chabar.

«La rencontré a porté sur les relations de coopération existant entre les deux pays et les voies et moyens susceptibles de les renforcer, notamment dans le domaine de compétences», souligne un communiqué des deux responsables gouvernementaux.

La Mauritanie est particulièrement intéressée par l’expérience du Maroc dans le domaine de la formation professionnelle et compte pleinement saisir l’opportunité des bonnes dispositions de Rabat dans la perspective d’une coopération plus poussée.

Le quota des bourses pour les étudiants mauritaniens au Maroc avait enregistré un certain recul au cours des dernières années, notent les observateurs.

Mais la lune de miel diplomatique entre Nouakchott et Rabat depuis une année, et la bonne dynamique actuelle dans les rapports bilatéraux, devrait entraîner une forte remontée de ce chiffre au cours des prochains mois, assurer une source bien informée.

Plusieurs dizaines de milliers d’étudiants, cadres mauritaniens civils et militaires, rappelle-t-on, ont été formés dans les universités, instituts et écoles marocaines depuis le début des années 1970.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 30/04/2019 à 15h36, mis à jour le 30/04/2019 à 15h39