Le Centre internationale des conférences de Nouakchott (CICN) a abrité, le mardi 02 octobre courant, une rencontre ministérielle sur «Les potentialités des productions agricoles, animalières et halieutiques» des cinq Etats membres du G5 Sahel -Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad.
A cette occasion, Ibrahima Thiaw, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour le Sahel, a expliqué les enjeux et «l’Importance de l’agriculture dans l’économie du Sahel, surtout pour les femmes et les jeunes qui représentent 65% de la population de la région».
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Il a dégagé la triple dimension économique du Sahélien «qui est à la fois agriculteur, éleveur et pêcheur».
«La région étant exposée aux aléas climatiques, l’enjeu est alors de rendre les économies résilientes face aux chocs naturels. Pour cela, il faut de l’énergie nécessaire à une bonne conservation de la production, des infrastructures de transformation, permettant de créer une chaîne des valeurs et des emplois sur place, afin d’aider à lutter contre l’immigration clandestine dont sont victimes actuellement les pays du Sahel».
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L’étude présentée à Nouakchott dégage un contexte économique et social marqué par «une croissance démographique très forte avec un taux moyen de l’ordre de 3% par an. Une situation économique très volatile, du fait de l’instabilité des prix des matières premières, notamment des hydrocarbures. Un potentiel de production agricole et halieutique immense et largement sous-exploité».
Rappelons que le G5 Sahel vise à coordonner les actions de lutte contre le terrorisme, plus généralement l’insécurité, et mutualiser les efforts de développement.