Le gouvernement mauritanien a profité des réunions annuelles des institutions financières arabes qui se tiennent à Rabat les 18 et 19 avril pour décrocher un financement à hauteur de 34 milliards d’ouguiyas, soit 32 millions de dollars, pour la réalisation de projets dans les domaines des mines et de l’énergie.
Le ministre de l’Economie et des finances, Moctar Ould Diaye, et le président du conseil d’administration du Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) ont signé la convention en vertu de laquelle l’institution accorde à la Mauritanie un prêt bonifié d’un montant de 32 millions de dinars koweïtiens, soit 34 milliards d’ouguiyas, pour le développement de l’usine du «Guelb».
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Ces ressources vont permettre une montée en puissance de la production en minerai de fer de la Société nationale industrielle et minière (SNIM), la plus importante entreprise publique du pays, et une réduction des coûts de production à même de permettre à l'entreprise publique de faire face à la concurrence mondiale.
L’usine des «Guelb» construite dans la région de Zouerate (nord) est destinée à l’enrichissement du minerai de fer et devrait apporter un supplément annuel de 4 millions de tonnes à la production globale de la SNIM, pourvoyeuse de plus d’un tiers des ressources budgétaires de la Mauritanie. Cette société ambitionne de figurer dans le Top 5 mondial des producteurs de minerai de fer à l’horizon 2025.
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Le deuxième prêt d’un montant de 10 millions de dinars koweïtiens, soit 34 millions de dollars, a été paraphé entre le gouvernement mauritanien et le Fonds koweïtien de développement (FKD).
Celui-ci va permettre de financer «l’expansion du réseau électrique de moyenne tension dans les régions sud-est du pays». Ce projet va notamment fournir l’électricité à plusieurs localités dans les régions de Selibaby et Kaédi, situées le long du fleuve Sénégal «grâce à l’énergie électrique produite à partir des barrages de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).