D’aucuns disent qu’il est tout autant le candidat du Sénégal que celui du Maroc pour la présidence de la commission de l'Union africaine. Abdoulaye Bathily mène tranquillement sa campagne, soutenu en cela par le gouvernement de son pays. C'est Mankeur Ndiaye himself, le ministre sénégalais des Affaires étrangères qui a pris son bâton de pèlerin pour rallier à sa cause d’éventuels partenaires en Afrique de l’Est et du Sud.
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Même si ce n’est pas gagné d’avance, cette tournée peut être payante au cas où certains candidats se retireraint après les premiers tours de vote. Car, faut-il le rappeler, pour être élu président de la commission de l'Union africaine, il faut rassembler deux tiers des votants. En nombre, cela fait 36 pays membres, d'où la difficulté de l'exercice. C'est ce qui avait fait qu'en juillet dernier à Kigali, on a pas pu trouver un remplaçant à Nkosazana Dlamini-Zuma, alors qu'il y avait trois candidats.
Aussi, Mankeur Ndiaye s’est-il rendu à Maputo, afin d’obtenir le vote mozambicain pour Bathily, cela même si les pays d’Afrique Australe espère plutôt élire la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi. Cette dernière est la ministre des Affaires étrangères de son pays et a suivi une très longue carrière.
Il convient de rappeler qu’Abdoulaye Bathily a été plusieurs fois ministres au Sénégal. Il a quitté son poste de représentant du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale avant de se présenter pour la présidence de la Commission de l’Union africaine.
Les autres candidats:
• Pelonomi Venson-Moitoi, ministre des Affaires étrangères, Botswana
• Moussa Faki Mahamat, ministre des Affaires étrangères, Tchad
• Agapito Mba Mokuy, ministres des affaires étrangères, Guinée Equatoriale
• Amina Mohamed, directrice de cabinet, ministère des Affaires étrangères, Kenya
