Doing business: le Sénégal vise le top 100 en 2019

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Le 29/12/2016 à 18h36

Le Sénégal affiche de grandes ambitions au niveau du Doing business. Après avoir passé sous la barre des 150 dans le classement de 2016, le pays ambitionne de gagner 50 autres places en l’espace de 3 ans pour figurer dans le top 100.

Kiosque le360 Afrique. Pour attirer les investisseurs étrangers et faciliter l’investissement local, il n’y a pas mieux qu’un environnement des affaires favorable.

Conscient de cet impératif, plusieurs pays africains ont lancé au cours de ces dernières années des séries de réformes pour améliorer leur climat des affaires afin d’attirer des investisseurs de qualité. Certains pays ont ainsi enregistré des résultats positifs comme l’atteste l’amélioration de leur rang au sein du classement Doing business. «La mise en œuvre des précédentes feuilles de route a entraîné un bond de 30 places dans le classement Doing business entre 2013 et 2016 et fait figurer notre pays deux fois de suite au rang des 10 pays meilleurs réformateurs au monde», a expliqué Mountaga Sy, Directeur général de l’APIX (Agence de promotion des investissements et des grands travaux), cité par senego.com.

Sénégal: Doing business, pour la première fois sous la barre des 150

Grâce à ces résultats, le Sénégal s’est hissé pour la première fois dans le top 150 de ce classement en 2016. Aujourd’hui, le pays affiche de nouvelles ambitions en annonçant son intention de figurer dans le top 100 dans le classement Doing business de 2019. Et pour y arriver, il n’y a pas de secrets, selon Mountaga Sy. «Pour consolider et renforcer cette dynamique, nous devons faire des réformes plus difficiles à appliquer sur le terrain parce qu’elle engendrent des transformations de mentalités, de nouveaux modèles d’affaires», explique t-il.

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En gros, pour figurer dans ce top 100, il faudra réussir ces réformes qui visent notamment l’amélioration de la compétitivité des entreprises pour plus de richesses, d’emplois et de confort pour tous, ce qui implique «la simplification des systèmes de tarification et l’adoption de plateforme et de systèmes électroniques dynamiques et appropriés».

Partant, l’administration est invitée à faire aboutir tout un ensemble de réformes déjà enclenchées et à lancer d’autres pour espérer figurer dans ce top 100 et augmenter les chances du pays à attitrer davantage d’investisseurs étrangers de qualité.

Par Kofi Gabriel
Le 29/12/2016 à 18h36