La Tunisie souhaite relancer son économie, en berne depuis la révolution de 2011, et ce, grâce aux investissements de partenaires privés. C’est dans cette optique que s’est inscrit le Forum international sur les Partenariats public-privé qui s’est ouvert hier, mardi 18 septembre, dans la capitale, Tunis.
Cet évènement a été Initié par le ministère du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, en partenariat avec l’Instance générale de Partenariat public-privé (IGPPP), la Société financière internationale (SFI) du groupe Banque mondiale et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
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Durant cette journée, 33 grands projets structurants ont été identifiés et présentés aux investisseurs nationaux et étrangers venus en nombre assister à cette manifestation, pour un montant de 13 miliards de dinars, soit 4 milliards d'euros. Parmi les projets phares, figurent notamment de nouvelles autoroutes, des lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV) dans le nord et le sud-ouest du pays, la construction de stations de dessalement d’eau de mer, l'édification d'un port en eau profonde, d'une cité administrative, d'un pôle académique international, etc.
Selon le ministre tunisien du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, il s’agit «de projets structurés avec des études achevées et prêts à être mis en œuvre en peu de temps (…) Nous n'en sommes plus au stade des déclarations de bonnes intentions, de part et d’autre. Il s'agit d’entrer dans le vif du sujet, sur la base de projets concrets».
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Le Forum s’est ouvert en présence du Premier ministre Youssef Chahed, et a vu la participation de plus de 1.000 participants, dont 250 représentants de bailleurs de fonds internationaux (BERD, SFI, etc.). Le chef du gouvernement tunisien a expliqué aux investisseurs l’orientation soutenue de la Tunisie vers le marché africain, à travers l’adhésion au Marché commun d’Afrique orientale et australe (Comesa) et observateur au sein de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Plusieurs firmes étrangères ont participé à cette manifestation, dont, entre autres, 45 entreprises françaises, 35 chinoises, 15 italiennes, 12 émiraties, et 10 espagnoles.
