“Nous souhaitons que ces élections se déroulent de manière impartiale et que le résultat des élections ne soit pas contesté”, a déclaré Jean-Yves Le Drian sur la chaîne CNEWS.
“Nous avons dit aux autorités tunisiennes que nous souhaitions que ce deuxième tour des présidentielles se déroule dans les meilleures conditions d’impartialité. C’est très important pour la démocratie tunisienne puisqu’elle a été la première dans le Printemps arabe et finalement une des seules aujourd’hui à garantir un processus démocratique’‘, a-t-il martelé.
Deux outsiders, le juriste sans parti Kais Saied et le magnat controversé des médias Nabil Karoui, actuellement en prison, seront en lice du second tour d’une présidentielle qui a balayé la classe politique traditionnelle tunisienne.
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Saied est arrivé en tête dimanche avec 18,4 % des voix devant Karoui (15,58 %) à l’issue d’un premier tour qualifié de “transparent” par la mission d’observation de l’Union européenne.
Celle-ci a toutefois appelé à ce que les candidats aient “pleinement les mêmes chances” de faire campagne, une allusion apparente à Karoui.
L’homme d’affaires, un publicitaire poursuivi depuis 2017 pour blanchiment d’argent et évasion fiscale, a été arrêté le 23 août. La date de son arrestation, 10 jours avant le début de la campagne, avait suscité des interrogations sur une instrumentalisation de la justice par le politique.
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“La Tunisie est souveraine et nous respectons sa constitution et sa justice”, a déclaré Jean-Yves Le Drian.
“La Tunisie a été à l’avant-garde d’un processus démocratique important, nous considérons qu’elle l’est toujours”, a-t-il ajouté.
Une nouvelle demande de libération de Nabil Karoui a été rejetée mercredi.
En fonction du temps de traitement des recours, le second tour pourrait être organisé le 6 octobre, soit le même jour que les législatives, ou le 13 octobre.