Si au Maroc, tous les patients sont soignés dans les hôpitaux publics, en Tunisie, certains malades du Covid-19 optent pour les cliniques privées. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce choix: confort, meilleurs équipements, médecins spécialisés, etc.
Toutefois, les traitements du Covid-19 dans une clinique ont un coût. Ainsi, selon le président de la Chambre syndicale des cliniques privées, Boubaker Zakhama, dans une déclaration à radio Jawhara Fm, cité par tunisienumerique.com, le coût de l’hospitalisation d’une personne infectée par le virus coronavirus est élevé, surtout pour les cas nécessitant la réanimation.
Il faut débourser entre 1.000 dinars (320 euros) et 1.400 dinars tunisiens (448 euros) par jour dans un service sans réanimation. Et en cas d’admission dans un service de réanimation, le patient devra débourser quotidiennement plus de 3.000 dinars tunisiens (960 euros) par jour.
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Ce coût élevé est justifié par le fait que le traitement requis pour le coronavirus nécessite du matériel et des équipements spéciaux très coûteux, notamment les appareils respiratoires dont on note un énorme déficit même dans les pays développés comme la France, l’Espagne l’Italie, etc.
Aux coûts des équipements s’ajoutent également les conditions de traitement qui nécessitent des mesures de protection draconiennes des membres du service médical du fait de la forte contagion du Covid-19.
Du coup, ces coûts sont dissuasifs pour nombre de malades qui n’ont pas les moyens pour s’y soigner. Conséquence, les personnes atteintes du Covid-19 se soignant dans les cliniques privées se chiffrent autour d’une quinzaine.
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A rappeler aussi que face à la pandémie qui gagne du terrain, Zakhma avait déclaré à l’agence officielle TAP que la capacité d’accueil du secteur privé tunisien de la santé est estimée à 450 lits de réanimation, contre 250 lits au niveau des établissements publics.
A la date du mercredi 1er avril, la Tunisie comptait 423 cas confirmés, dont 12 décès.
