De la grande mosquée de Yaoundé, à celle du Milieux en passant par les différentes rues du quartier Briqueterie, l’un des grands quartiers à Yaoundé qui abrite le plus grand nombre de musulmans, un seul constat: les fidèles musulmans de la ville aux sept collines vivent des moments de très fortes ferveur spirituelle.
C’est le jeûne du mois de Ramadan, un moment de privation, d’abstinence et de prières. Voilà pourquoi ces lieux spirituels sont bondés de monde y compris des rues qui deviennent inaccessibles pendant les heures des prières.
Lire aussi : Niger. Plus de 40°C pendant ramadan: «Notre seul souhait est que le Seigneur accepte notre jeûne»
Ils sont tous confondus, fidèles convaincus et nouveaux convertis comme Joseph Gaétan devenu Alim Djibril après sa conversion: «C’est mon véritable baptême du feu depuis que je me suis converti il y a environ un an. C’est vraiment la première fois que je suis soumis à cette dure épreuve. Me priver de nourriture et de boisson du lever au coucher du soleil, c’est un engagement exaltant. Je remercie d’ailleurs tous mes encadreurs qui m’encouragent d’aller jusqu’au bout», a-t-il déclaré.
Pour l’Imam El Hadj Hack Salim, le jeûne du mois de Ramadan est obligatoire pour tout musulman dès la puberté à l’exception des personnes malades, celles qui voyagent.
Le jeûne du mois de Ramadan constitue l’un des cinq piliers de l’Islam. Au cours de ce mois, les musulmans ne doivent ni manger, ni boire, ni avoir des rapports sexuels de l’aube au coucher du soleil.
Lire aussi : Ramadan au Gabon: chaleur suffocante, soif intense, travail pénible... une foi à toute épreuve
Ce mois est aussi considéré comme le mois de charité et au cours duquel chaque fidèle doit se remettre en question dans ses relations avec son entourage. Des bons comportements à poursuivre même après le mois de Ramadan.