Gabon: des caravanes médicales pour les populations vulnérables

L’opération en cours à l’échelle nationale a le mérite de renforcer le volet prévention du système de santé. Dès l’annonce de cette caravane médicale par le gouvernement, les différentes structures sanitaires publiques accueillent dans différents services des patients de tous âges issus de tous horizons. Dans le hall du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), des dizaines de personnes patientent. Certains sont pris en charge plus rapidement que d’autres. «Ça s’est passé vite fait bien fait. On nous a reçus et là on va chez le médecin», explique Antoine, père d’une fillette malade.

L’ambiance est tendue devant le comptoir dédié aux candidats aux consultations médicales. Pour avoir la chance d’être servi tôt, il faut justifier de son immatriculation à la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale. «Je suis pour la consultation à la caravane puis que je n’ai pas les moyens pour payer mon opération.», confie un sexagénaire Jules, atteint d’une hernie.

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Grâce à son ticket modérateur, Jules comme des milliers d’autres Gabonais est en effet couvert par le régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale. Les immatriculés sont soutenus par l’Etat dans leurs dépenses de santé.

À l’entrée des hôpitaux publics, les patients passent par le comptoir de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNMAGS) pour les formalités administratives. «Les patients quand ils arrivent, ils vont d’abord du côté du CHUL où ils récupèrent un coupon et après ils se font enregistrer, ici, sur les feuilles de soins. Dernière étape, ils vont voir un médecin, la consultation est gratuite.»

Cette caravane médicale concerne tous les services de la médecine générale, les spécialités médicales et les spécialités chirurgicales.

Mais quelques plaintes de patients sur le paiement de certaines prestations ont fait réagir le CHUL. Selon la direction de l’hôpital, les consultations sont gratuites pour tous, Gabonais et expatriés, assurés ou pas. Par contre, précise-t-il, les examens de radiologie et de laboratoire sont intégralement facturés aux non-assurés.