Un choc des titans attend les Panthères du Gabon contre les Super Eagles du Nigeria, ressuscités à la faveur d’une large victoire 4-0 face au Bénin, porté par un triplé de leur star Victor Osimhen. Le destin, souvent ironique, a ainsi tissé sa toile pour organiser un duel à suspense entre voisins.
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L’autre demi-finale opposera le Cameroun à la République démocratique du Congo également à Rabat au Maroc. Les deux équipes victorieuses s’affronteront pour un dernier ticket pour les barrages intercontinentaux.
Pour le Gabon, l’objectif est clair: remporter deux finales. La première contre le Nigeria en novembre, et la seconde qui suivra. À l’issue de ce mini-tournoi continental, le vainqueur se joindra à cinq autres nations (de la CONCACAF, de la CONMEBOL et de l’OFC) pour la phase finale.
Face au géant nigérian, le sélectionneur Thierry Mouyouma pourra s’appuyer sur les éléments décisifs lors de la victoire contre le Burundi (2-0), à l’image du jeune attaquant prometteur Bryan Meyo. Sur le papier, le défi paraît immense, une analyse partagée par de nombreux observateurs. Mais une voix s’élève pour contredire ce fatalisme ambiant: celle du principal intéressé.
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«Je ne peux pas, contre le Nigeria, être pessimiste c’est incompatible avec mes fonctions. Je prépare mes joueurs à se libérer psychologiquement», a déclaré, Thierry Mouyouma
Un discours combatif qui ne fait pourtant pas l’unanimité dans les milieux sportifs gabonais. Pour certains, la prudence reste de mise face au palmarès impressionnant des Super Eagles.
«Il faut comprendre que ça va être dur, il faut le reconnaître. Le Nigeria est déjà à six participations à la Coupe du monde», prévient, Jean Claude Nounamo, directeur de publication de Gabon Allsport.
Au-delà du choc à venir, l’avenir à plus long terme se prépare aussi. L’occasion de donner sa chance à de nouveaux talents, une stratégie que le coach Mouyouma assume pleinement, comme l’analyse un autre spécialiste.
«J’ai été satisfait en partie parce que la situation de Do Marcolino est assez difficile car c’est un jeune joueur. Mais il faut lui reconnaître un parcours élogieux. Il a fait toutes ses classes à Reines. Il lui manque peut-être un déclic. L’appeler régulièrement en sélection permet de préparer la relève, comme l’a dit le coach, fort heureusement», s’est réjouit, Romaric Zogo, journaliste Sportif à Gabon24.
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Le 13 novembre, les Panthères ne joueront pas seulement un match de qualification mais affronteront leur statut d’outsider et tenteront l’exploit. Entre la foi inébranlable de leur sélectionneur et le réalisme des observateurs, une seule certitude demeure: le Gabon, porté par l’énergie de sa jeunesse et la détermination de son staff, a déjà gagné le droit de rêver. Le reste s’écrira sur la pelouse, dans un stade qui n’attend plus que le coup d’envoi de cette bataille épique.
