Le Burkina Faso, après sa victoire 2-0 face au Burundi, est devenu la première équipe à se qualifier pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Cette qualification est un événement pour le pays et ses supporters pourtant habitués aux derniers carrés de cette compétition toujours très disputée. À Ouagadougou la capitale, les Burkinabè ont accueilli cette nouvelle avec fierté et enthousiasme, car cela reflète non seulement le talent de l’équipe, mais aussi un potentiel de développement pour le football national.
«C’était très propre. Les débuts n’étaient pas faciles. Les voir se qualifier, est un pur bonheur. Brama Traoré est un grand coach. Avec Bertrand Traoré à ses côtés, il peut mieux faire», Drissa Coulibaly, supporter, en est convaincu.
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Brama Traoré, 50 ans a été désigné sélectionneur national en mars dernier soit un mois après la finale de la Coupe d’Afrique des nations qui s’est déroulée en Côte d’Ivoire. Dès sa prise de fonction, il n’avait pas fait de mystère sur ses ambitions «remporter la prochaine CAN prévue en 2025 au Maroc.»
Avec lui, les attentes pour la CAN 2025 sont élevées, les supporters burkinabè souhaitant voir une équipe qui joue un football agréable à regarder tout en étant efficace.
«Avec le temps, nous avons constaté qu’il a formé une bonne sélection et nous pensons qu’avec cette qualification à la CAN 2025, il ira jusqu’au bout parce que le jeu a vraiment changé», relève Fidèle Hema, un autre supporter.
Les Étalons ont souvent été critiqués en raison de leur défense. Le nouveau sélectionneur doit apporter un style de jeu différent afin d’instaurer une meilleure organisation défensive et une attaque plus rapide, estiment plusieurs supporters.
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«On ne peut pas nier le travail que le coach Traoré est en train d’abattre au niveau de la défense, notamment avec le retour de Issoufou Dayo, mais des améliorations restent à faire. Nous avons eu assez d’occasions de buts non concrétisés. Si le Burkina veut remporter la CAN 2025 au Maroc, le coach devra aborder un style de jeu bien différent», sur ce sujet, le journaliste Ahlin Ahebla est catégorique.
La qualification est vue comme un pas en avant pour le football burkinabè. Et comme l’appétit vient en mangeant... pourquoi pas le trophée tant convoité qui lui échappe depuis tant d’années.
