Que faire à Conakry lorsqu’il pleut et que c’est les vacances scolaires? Pour beaucoup, la réponse se trouve dans les centres de formation en informatique de Conakry. Dans l’un de ces établissements, l’attrait des algorithme, des logiciels ou encore le cloud est visible dès 9 heures du matin les ordinateurs sont occupés.
Et il n’y a pas d’âge pour être adepte du clic. «Dès le matin, la salle est remplie d’enseignants, d’étudiants, d’élèves et même de médecins. Tout le monde vient se former à l’informatique bureautique pendant les vacances», explique Alex Kolié, formateur à l’Espace Technologique, un centre d’informatique à Conakry.
Alpha Amadou Bah, étudiant en lettres, ne cache pas son enthousiasme «j’ai décidé de profiter des vacances pour suivre des cours d’initiation. L’outil informatique est devenu incontournable, que ce soit pour la recherche d’emploi ou pour les tâches quotidiennes».
Pour de nombreux jeunes, les vacances sont loin d’être synonymes de repos mais une période durant laquelle on comble ses lacunes. «C’est un moment important pour nous, étudiants et élèves, d’apprendre et de se concentrer sur notre avenir», confie Alice Salimatou Traoré, une apprenante. «Ce qu’on apprend aujourd’hui, on s’en servira demain dans notre vie professionnelle», dit-t-elle.
Le programme de formation commence par les fondamentaux: «Nous débutons par Windows, car il faut apprendre à bien manipuler le clavier, suit la dactylographie pour enfin aborder Word pour le traitement de texte. , puis Excel, PowerPoint et Access», précise Alex Kolié.
Même des professionnels aguerris n’hésitent pas à revenir sur les bancs. Amadou Oury Baldé, chirurgien-dentiste, a lui aussi pris place parmi les étudiants: «Aujourd’hui, tout est digitalisé. Je me forme pour mieux gérer mes services au cabinet. C’est l’occasion de repartir sur de bonnes bases».
La forte affluence observée dans ces centres n’est pas due au hasard. De plus en plus de concours administratifs exigent une maîtrise de base des outils bureautiques. «Depuis le début des vacances, il n’y a plus de place libre. La plupart des gens viennent ici aussi préparer les tests de recrutement», conclut le formateur.
