M. Novak est arrivé à Niamey vendredi après-midi où il a été accueilli par plusieurs ministres dont celui des Mines, le colonel Ousmane Abarchi, selon l’agence nigérienne de presse (ANP).
«Aujourd’hui, des projets d’une importance régionale visant à améliorer la qualité de la vie des populations, notamment l’accès à l’électricité ou le développement des infrastructures de transports, sont activement mis en place», a déclaré M. Novak dans la capitale nigérienne, selon la page Telegram officielle du gouvernement russe.
Il doit rencontrer le chef du régime militaire, le général Abdourahamane Tiani, selon cette même source.
Jeudi, un «important lot de matériel militaire» était arrivé à Niamey en provenance de Russie, afin de lutter contre les jihadistes qui frappent le pays, selon le ministère de la Défense nigérien.
Avant son arrivée à Niamey, M. Novak était au Burkina Faso voisin pour une «visite d’amitié et de travail», consacrée au «renforcement du partenariat» entre la Russie et le Burkina Faso, selon le ministère des Affaires Etrangères du Burkina.
A la tête d’une «forte délégation», composée des membres du gouvernement, des représentants du parlement et du secteur privé de Russie, M. Novak, a eu une séance de travail avec notamment le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.
«Il a été noté que le pays adhère aux positions qui sont proches ou alignées avec la Russie sur l’agenda régional et international, et plaide pour la formation d’une architecture plus juste du nouveau monde», a précisé Moscou dans un communiqué.
Au Mali, où il a démarré jeudi cette tournée sahélienne en rencontrant le chef de la junte, le général Assimi Goita, M. Novak a souhaité porter les «relations historiques à un niveau stratégique encore plus élevé», et souligné l’importance de la coopération dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et du développement économique, selon Bamako.
Le Mali, le Burkina et le Niger, tous gouvernés par des régimes militaires arrivés au pouvoir par des putschs, ont tourné le dos à la France, ex-puissance coloniale, pour se rapprocher de Moscou.
Cette visite intervient au moment où deux autres pays africains prennent leurs distances avec la coopération militaire française: le Tchad, qui a mis fin jeudi aux accords de défense avec Paris, et le Sénégal, dont le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré à l’AFP que la souveraineté de son pays «ne s’accommode pas de la présence de bases militaires» françaises.