Ce jeune enseignant-chercheur de l'Université de Rouen, en France, a été lâchement assassiné alors qu'il était en chemin pour aller prendre sa femme afin de suivre le match en sa compagnie.
Selon des témoins oculaires, il aurait été insulté par un supporter algérien, qui n'a pas encore été identifié.
Celui-ci l'aurait ensuite roué de coups et laissé baignant dans son sang.
Le jeune homme est décédé le lendemain, après son évacuation à au CHU de Rouen.
Le 14 juillet dernier, Mamadou Bolaro Barry affichait son soutien aux Lions de la Teranga, en écrivant qu'il serait "Sénégalais jusqu'à la finale".
Son violent décès a entraîné une vague d'indignation sur les réseaux sociaux et fait réagir les plus hautes autorités françaises.
Le ministre de l'Intérieur français, Christophe Castaner a ainsi tweeté: "tout est mis en œuvre pour identifier et interpeller l’auteur de l’agression qui a coûté la vie à #MamadouBarry. Il appartiendra à la Justice de faire toute la lumière sur cet acte odieux. Mes premières pensées vont à ses proches dont je partage l’émotion et l’indignation."
Emmanuel Desfourneaux, journaliste et éditorialiste du site d'information Seneplus a, quant à lui, fortement condamné ce crime, estimant que le racisme anti-noir était inhérent aux sociétés arabes et occidentales.
"Ce père de famille n'a pas survécu à l'altercation qui l'opposa à des supporters algériens. Ces derniers l'ont confondu avec un Sénégalais: un homme noir, reste un homme noir, sans identité. Il est Africain! Un point c'est tout! Tous des "sales noirs"! Le racisme à l'état pur! Le racisme qui a survécu à la traite négrière transatlantique et à la traite négrière arabo-musulmane", s'est-il indigné dans une longue publication sur sa page Facebook.