Algérie: compression de 40% des salariés étrangers d’In Salah Gas

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Le 24/07/2016 à 16h12, mis à jour le 24/07/2016 à 16h12

In Salah Gas va libérer 40% de son personnel étranger pour faire face à la baisse des cours du pétrole. A travers cette initiative, prise en commun accord par les actionnaires –Sonatrach, BP et Statoil-, la société souhaite réduire ses coûts.

Face à un cours du baril de pétrole toujours bas, autour de 47 dollars le baril, les pétroliers n’ont d’autres choix que de grignoter sur les coûts pour conserver une partie de leurs marges.

C’est ce qu’entend adopter la société «In Salah Gas». Celle-ci va libérer 40% de son personnel étranger afin de réduire sa masse salariale et donc ses coûts, sachant que globalement les expatriés coûtent plus chers que les salariés locaux.

Cette décision, selon le management de la société, a été prise en commun accord par les trois actionnaires de la société –Sonatrach, British pétrolium (BP) et le norvégien Statoil- pour faire face au recul du prix du pétrole. En plus des salaires, la société fera des économies sur le transport, l’hébergement et la sécurité de son personnel étranger face aux menaces terroristes.

Et afin que ces départs n’impactent pas la production, tous les postes libérés (techniciens, ingénieurs et cadres) seront accordés à des algériens. Le recours aux étrangers se fera désormais dans des cas exceptionnels.

A noter que la société In Salah Gas emploie environ 1800 salariés dans 5 sites dont 400 étrangers et assure 10% de la production algérienne en gaz naturel. Selon son président, Maazou Slimane, cité par l’APS, «la production de la société était passée de 14 millions m3/j avant mars 2016 à 25 millions m3/j actuellement après la mise en exploitation du gisement de Hassi Moumen en avril dernier».

Par Karim Zeidane
Le 24/07/2016 à 16h12, mis à jour le 24/07/2016 à 16h12