Gaz algérien: l'Italie ne rompra finalement pas son contrat avec la Sonatrach

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Le 13/04/2017 à 15h23, mis à jour le 13/04/2017 à 17h04

Revue de presseContrairement à ce qui avait été annoncé et repris par la presse algérienne et internationale, l'Italie ne compte pas annuler son contrat d'approvisionnement en gaz à partir de l'Algérie. Le patron de la compagnie pétrolière Eni vient d'apporter des précisions ce jeudi 13 avril.

Pour Claudio Descalzi, patron de la compagnie pétrolière italienne Eni, il n'est pas question de rompre le contrat de fourniture de gaz à l'Italie par la Sonatrach en 2019. C'est en effet à cette date qu'arrive à expiration l'actuelle convention entre les deux partenaires.

Carlo Calenda, ministre italien du développement économique, avait laissé entendre la semaine dernière qu'il faut que son pays diversifie ses partenariats, notamment à partir de 2019. Il affirmait que l'Italie allait s'orienter vers l'Azerbaijan pour se fournir en gaz. Ses propos avaient été largement commentés, mais il n'avait pas jugé nécessaire d'apporter des précisions. C'est donc le patron d'Eni qui le fait à sa place. 

Ce jeudi 13 avril à Rome, Claudio Descalzi a ainsi précisé qu'il souhaitait plutôt développer le partenariat avec l'Algérie au-delà de 2019.

L'italie est sans doute le plus gros client de la Sonatrach avec deux gazoducs les reliant, l'un passant par la Tunisie et l'autre allant directement vers la Sardaigne. La Botte importe quelque 19 milliards mètres cubes de gaz algérien par an, dont les deux tiers via Eni. 

Les différents gazoducs algériens

Les gazoducs connectant l'Algérie à l'Europe: (en jaune) Maghreb-Europe, (en bleu) Medgaz, (en mauve) Transmed, (en orange) Galsi
Par Mar Bassine Ndiaye
Le 13/04/2017 à 15h23, mis à jour le 13/04/2017 à 17h04