Ils sont loin d'être exemplaires, ces deux ministres algériens qui ont obtenu des diplômes par complaisance. Il s'agit de Tahar Khaoua, l’actuel ministre des Relations avec le Parlement, et Mounia Meslem, ancienne ministre de la Solidarité et de la famille. Le tribunal de Bir Mourad Raïs a été obligé d'annuler la délibération de l'université d'Alger qui leur avait octroyé leur master, leur faisant perdre leur diplôme.
Les deux responsables n'ont jamais mis les pieds à la faculté de droit, ce qui a attiré l'attention d'un enseignant. Quand il a découvert l'entourloupe, il a déposé une plainte.
Pourtant, selon la presse algérienne, les deux ministres ont toujours fait valoir leur cursus universitaire et raconté des anecdotes datant de cette époque.
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Mais en réécoutant certaines de leurs sorties, on devine que leur niveau universitaire était discutable. En effet, l'année dernière, Mounia Meslem s'était fait remarquer en déclarant que les femmes algériennes devaient reverser leur salaire à l'Etat pour aider ce dernier à surmonter la crise. Ce qui lui avait valu des critiques acerbes dans les médias et les réseaux sociaux.
Ce scandale est le énième d'une longue liste qui éclabousse l'université algérienne qui délivre des diplômes de complaisance à tout-va. Il a créé une véritable gêne en haut lieu.