Incarcéré depuis janvier 2017, Merzoug Touati, 30 ans, avait été arrêté après avoir publié sur son blog un entretien avec un responsable israélien et appelé à des manifestations.
Il a été de nouveau reconnu coupable lundi mais l'allégement de sa peine a permis sa libération, a annoncé à l'AFP son avocat.
Il avait été condamné en mai 2018 en première instance à 10 ans de prison, une peine réduite le mois suivant à sept ans en appel, puis annulée fin janvier par la Cour suprême algérienne qui a renvoyé l'affaire devant le tribunal de Skikda.
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Lundi, le tribunal de Skikda, à 500 km à l'est d'Alger, l'a à nouveau condamné pour les chefs d'"intelligence avec une puissance étrangère" et "incitation à l'attroupement", selon Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de Défense des droits de l'Homme (LADDH) qui a soutenu le blogueur.
Il lui est reproché d'avoir publié sur son blog un entretien vidéo avec un porte-parole des Affaires étrangères d'Israël, Etat que ne reconnaît pas l'Algérie.
Toutefois, la Cour avait écarté le chef d'incitation à "s'armer contre l'autorité de l'Etat" -passible de la peine de mort- et deux autres crimes et délits d'atteinte à la sûreté de l'Etat, dont était accusé le blogueur pour avoir posté un appel à manifester sur Facebook.
Le tribunal l'a "condamné à cinq ans de prison dont deux fermes", a déclaré à l'AFP Me Salah Dabouz.
Sa détention préventive couvrant la peine à laquelle il a été condamné, "il a été remis en liberté", a indiqué son avocat.
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