Lors d’une opération “de fouille et de ratissage”(…) dans la préfecture de Médéa, au sud d’Alger, et “à la suite de l’explosion d’une bombe de confection artisanale, deux militaires sont tombés en martyr (…) le capitaine Bensmaïl Fateh et le caporal-Chef Khaldi Zakaria”, est-il indiqué dans le communiqué.
Trois militaires ont été tués en huit jours, et quatre depuis le début de l’année.
Le 20 juin, un caporal avait été tué lors d’un accrochage avec des “terroristes” à Ain Defla (centre).
Début février, un militaire avait été tué lors d’un attentat à la voiture piégée, à Timiaouine, dans le sud de l’Algérie, à la frontière avec le Mali.
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Les autorités algériennes utilisent le mot “terroriste” pour désigner les islamistes armés qui sont actifs dans le pays depuis le début des années 1990.
Le ministère de la Défense a assuré avoir “renforcé les mesures sécuritaires nécessaires, en poursuivant les opérations de fouille et de ratissage de cette zone”.
L’armée annonce régulièrement l’arrestation ou la mort d’islamistes armés dans différentes régions du pays.
Pour l’année 2019, elle a indiqué avoir tué 15 islamistes armés et en avoir arrêté 25 autres. Durant la même année, 44 islamistes se sont rendus, selon la même source.
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Malgré la mise en oeuvre en 2005 d’une Charte pour la paix et la réconciliation, censée tourner la page de la “décennie noire” (1992-2002) de la guerre civile qui a fait quelque 200.000 morts, des groupes armés islamistes restent actifs notamment dans le centre-est du pays, où ils s’en prennent généralement aux forces de sécurité.