"J'ai instruit le Premier ministre à l'effet de présider, sans délai, une réunion avec le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du Coronavirus en vue de choisir le vaccin adéquat anti Covid-19 et de lancer la campagne de vaccination dès janvier 2021", a écrit Abdelmadjid Tebboune sur son compte Twitter.
L'Algérie n'a toujours pas tranché pour le choix du vaccin.
Le Premier ministre Abdelaziz Djerad a assuré récemment que l'Algérie "acquerra le vaccin anti-Coronavirus présentant des garanties certaines, d'où l'impératif d'éviter toute précipitation ou décision aléatoire".
En attendant, les personnes atteintes du Covid-19 sont traitées dans les hôpitaux avec notamment de l'hydroxychloroquine.
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Dès le départ, "les autorités sanitaires algériennes ont opté pour administrer de l'hydroxychloroquine aux malades hospitalisés avec un antibiotique de couverture et un corticoïde ainsi que des anticoagulants", a déclaré à l'AFP le docteur Bekkat Berkani, membre du Comité de suivi de l'évolution de la pandémie.
Près de 100.000 contaminations ont été recensées dans le plus grand pays d'Afrique depuis l’enregistrement du premier cas le 25 février, dont 2.666 décès, selon le dernier bilan du ministère de la Santé publié dimanche.
Abdelmadjid Tebboune se trouve en convalescence en Allemagne, où il a été hospitalisé en urgence le 28 octobre après avoir contracté le nouveau coronavirus.
Le président algérien, âgé de 75 ans, a promis dimanche dernier de rentrer en Algérie "dans les plus brefs délais", en principe d'ici deux semaines au maximum, lors de sa première apparition publique, dans une vidéo de cinq minutes, depuis la mi-octobre.
Depuis, Abdelmadjid Tebboune manifeste son retour aux commandes de l'Etat par des tweets quotidiens.