"Nous sommes très préoccupés par la détérioration de la situation des droits de l'homme en Algérie et par la répression continue et croissante contre les membres du mouvement pro-démocratique du Hirak", a déclaré Rupert Colville, un porte-parole du Haut-Commissariat lors d'un point de presse régulier de l'ONU à Genève.
Le porte-parole a fait état de "rapports crédibles" selon lesquels près d'un millier de personnes ont été poursuivies pour avoir participé au mouvement du Hirak ou pour avoir publié des messages critiques à l'égard du gouvernement sur les réseaux sociaux mais aussi qu'"au moins 32 individus sont actuellement détenus pour l'exercice légitime de leurs droits fondamentaux, et certains d'entre eux sont passibles de longues peines, tandis que d'autres sont toujours en détention provisoire".
Le Haut-Commissariat a aussi reçu "des allégations de torture et de mauvais traitements en détention, y compris de violences sexuelles".
Par conséquent, il appelle à cesser tout recours à la violence contre des manifestants pacifiques et "à mettre un terme aux arrestations et détentions arbitraires".