Naima Salhi, présidente du parti d'obédience islamiste, «Parti de l’équité et de la proclamation» a été chassée par les habitants de Naciria, située entre Tizi Ouzou et Boumerdès, lors d’une visite en Kabylie.
Les habitants de Naciria l’ont traitée de «raciste» et ont demandé à ce qu’elle «dégage», comme on peut entendre sur la vidéo. La députée controversée a été exfiltrée par sa garde rapprochée afin de quitter les lieux avant que la situation ne dégénère.
Il faut dire que cette élue parlementaire est connue pour ses dérapages envers les Kabyles.
Elle est partie jusqu'à menacer de la mort sa fille, «si jamais elle parlait en kabyle», et n’a été point été inquiétée. «J’ai dit à ma fille que si jamais elle parlait en kabyle, je la tuerai», avait-elle lancé dans un enregistrement vidéo, montrant ainsi sa haine à l'encontre des Kabyles. Elle avait aussi comparé les Kabyles aux Juifs qui utilisent l’argent et les médias pour faire passer leurs messages.
Concernant les migrants subsahariens, elle avait souligné que ceux-ci «ramènent avec eux des maladies et de la sorcellerie», avant d’ajouter: «J'avais déjà demandé à Abdelmajid Tebboune, alors Premier ministre, d’éloigner de nous cette catastrophe».
Bizarre qu’une telle personne puisse être présidente et l’élue d’un parti dénommé «Parti de l’équité et de la proclamation» qui se réclame des valeurs de l’islam.