Depuis quelques jours, tous les aéroports internationaux algériens ont été placés en état d’alerte maximale avec un renforcement des services de sécurité sur place. Les voyageurs y sont également soumis à des contrôles draconiens.
Cette situation ne s’explique pas par des craintes d’actes terroristes. Selon plusieurs médias algériens, dont observalgerie.com, elle est surtout liée aux dernières saisies de drogue.
En effet, après la saisie de 701 kg de cocaïne en mai 2018, le mois de janvier dernier a été marqué par une nouvelle découverte de 300 kg de cocaïne au large du port de Skikda, situé à 300 km à l’est d’Alger. La drogue a été jetée en mer par des inconnus avant d’être récupérée par la marine algérienne. L’enquête a été confiée à la gendarmerie.
Lire aussi : Algérie: 300 kilos de cocaïne "ramassés" dans les eaux
A Boumerdès, 1,15 kg de cocaïne a été saisi dans un conteneur. Un député figure parmi les personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic de drogue.
Les enquêtes sur ces saisies de cocaïne avancent. Plusieurs personnes sont dans le collimateur des autorités sécuritaires algériennes, qui craignent que certains d’entre elles n’essayent de quitter le territoire pour échapper aux enquêteurs. D’où l’état d’alerte maximale au niveau des aéroports.
Outre la drogue, on annonce aussi d’importantes saisies d’équipements sensibles, de comprimés psychotropes, etc. En effet, selon la direction générale de la Sureté nationale, dans les wilayas du centre du pays, le trafic de drogue a enregistre une hausse remarquable de 49,18%. Une situation qui commence à sérieusement inquiéter les autorités algériennes.