Alors que toute l’attention des autorités sanitaires algériennes est retenue par la lutte contre la pandémie du coronavirus qui connaît une certaine recrudescence dans le pays depuis l’allègement des mesures de confinement et l’ouverture de certains commerces, le ministère de la Santé vient d’alerter sur le risque d’une invasion du moustique tigre.
A ce titre, le ministère a envoyé une note aux hôpitaux de plusieurs wilayas algériennes les avertissant d’une éventuelle invasion de ces moustiques et en conséquence de réactiver le dispositif d‘alerte et de surveillance. Les régions concernées sont El Tarf, Annaba, Skikda, Jijel, Boumerdès, Béjaïa, Alger, Blida, Tiziz Ouzou et Topaza.
Lire aussi : Algérie: le retour du moustique du chikungunya et du zika inquiète
De sa dé,omination scientifique, Aedes albopictus, ce moustique, de petite taille, qui mesure environ 2 à 5 mm, est plus connu sous le nom de «moustique tigre» du fait de l’alternance de taches blanches et noires sur son corps.
Outre le fait que ses premières piqures sont très prurigineuses, la crainte avec le moustique tigre est qu’il peut transmettre certains virus pathogènes pour l’homme dont la Dengue, le Chikungunya ou le Zika.
Le moustique tigre a été détecté pour la première fois en Algérie en 2010, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Lire aussi : Côte d'Ivoire: les autorités engagent la lutte contre le retour de la dengue
L’Algérie a mis en place en 2013 un comité d’experts chargé de la prévention et de la lutte contre les arboviroses (les maladies virales transmises par le moustique tigre), notamment la lutte contre les invasions de moustiques tigres, qui infestent les zones humides.
Ce dispositif permet aux médecins de diagnostiquer précocement les cas infectés, et de faire face aux fièvres occasionnées par ce moustique.