Mardi, "le terroriste dénommé Mustapha Derrar" a été arrêté après une "surveillance permanente (...) depuis son entrée via les frontières", précise le ministère dans un communiqué publié sur son site avec la photo du jihadiste.
"Le criminel qui avait rallié les groupes terroristes en 2012, a été libéré au début de ce mois d'octobre au Mali, suite aux négociations menées par des parties étrangères ayant abouti à un accord", affirme le communiqué.
En vertu de cet accord, "plus de 200 terroristes ont été libérés et une rançon conséquente a été versée aux groupes terroristes contre la libération de trois otages européens", déplore le texte.
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Le ministère dénonce des "pratiques inadmissibles, contraires aux résolutions de l'ONU incriminant le versement de rançons aux groupes terroristes et entravant les efforts de lutte contre le terrorisme et (...) ses sources de financement".
La libération récente de 200 prisonniers contre quatre otages, négociée par le pouvoir malien avec un groupe jihadiste combattu depuis des années par la France, parfois au prix du sang, a également laissé un goût amer dans les rangs militaires français.
La France a déployé une force antijihadiste de plus de 5.000 hommes au Sahel, notamment au Mali.
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Chef de file de la médiation internationale au Mali, l'Algérie veut ressusciter l'accord de paix de 2015 entre Bamako, les groupes armés pro-gouvernementaux et l'ex-rébellion indépendantiste à dominante touareg du nord du pays, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA).