Pour les promoteurs, c’est une activité qui démontre depuis trois ans maintenant son importance dans le développement de la motricité globale chez l’adulte comme chez l’enfant.
«Vous voyez, ils sont là depuis près d’un mois maintenant. Ils se côtoient, il y a des amitiés qui naissent, une fraternité entre ces enfants. Tout en jouant, ils apprennent quelque chose. On n'est pas sans ignorer non plus que l’art contribue à développer le quotient intellectuel de l’enfant et de l’adolescent», argumente Maximilien Somé, responsable du centre culturel «Bãwfu-Yir».
Au programme des différents ateliers de formation, la danse, les arts plastiques et la pratique des instruments de musique modernes mais aussi ceux typiquement burkinabè à l’instar de la calebasse, le kièma, le kundé ou encore le bendré (tambour-calebasse). Cette année, une centaine de participants ont été enregistrés.
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«C’est amusant. On apprend d’abord l’origine du bendré, comment on le fabrique, etc. On nous apprend aussi à jouer des mélodies. Celle qu’on a exécutée à l’instant, c’était le "Warba". C’est amusant et c’est une belle expérience», se réjouit Chloé, une toute jeune apprenante.
Les Vacances musicales sont organisées tous les ans. Ce programme existe en deux versions: pour les enfants à partir de 4 ans en cours du jour et pour les adultes en soirée.