Le Kenya et l’UE lancent un programme en faveur du secteur agricole

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Le 22/03/2016 à 20h18

Revue de presseIl s’agit d’un projet qui vise à accroitre les revenus des petits agriculteurs kenyans, notamment en leur permettant d’investir dans l’agriculture commerciale, et aussi en renforçant leur accès aux sources de financement bancaire.

 

Kiosque le360 afrique: C’est un partenariat public-privé qui va permettre aux petits agriculteurs de 8 contrées d’acquérir des techniques et d’avoir accès aux services bancaires, en vue d’augmenter leur capacité de production. Selon le quotidien Daily Nation qui revient sur l’information dans sa publication du 22 mars, l’objectif de ce programme est aussi d’attirer un grand nombre de jeunes kenyans à investir dans le secteur agricole.Il faut savoir que c’est le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et Equity Bank qui se chargeront d’offrir le support technique et financier à plus de 100.000 petits agriculteurs kenyans.Rappelons que le programme pilote a été lancé la semaine dernière. Daily Nation souligne que ce projet dont la finalité est de révéler le potentiel du secteur agricole en matière de création d’emplois, vise pas de moins de 300.000 petits agriculteurs, notamment les jeunes.«Ce programme va intervenir comme une vision stratégique pour renforcer la sécurité alimentaire du pays, et aussi comme une opportunité de création d’emplois», a estimé Ken Lusaka, le gouverneur de l’Etat de Bungoma où le programme a été lancé. Selon le quotidien, 60.000 personnes seront formées à des techniques spécifiques en matière de nouvelles pratiques agricoles. 40.000 autres seront concernées par l’approche commerciale dans le secteur de l’agriculture.L’institut kenyan de recherche agricole (Karlo) jouera un rôle décisif dans ce projet. De son côté, le CGA, qui représente les producteurs de céréales aura à sa charge le développement des groupes agricoles, le conseil, etc. Selon Ken Lusaka, 7.500 personnes seront concernées par le management post-récoltes.Daily Nation rappelle que cette initiative intervient après que les producteurs de maïs de l’Etat de North Rift ont eu recours à des crédits bancaires pour pouvoir réaliser leur production cette saison, mais ils ont connu des difficultés à rembourser leurs dettes aux banques. En raison principalement de la sécheresse qui a détruit une bonne partie de leur récolte. Certaines banques sont allées jusqu’à saisir les terres de plusieurs agriculteurs, fait remarquer Daily Nation.

Par Ismail Ben Baba
Le 22/03/2016 à 20h18