Kiosque le360 afrique: Selon l’agence de presse togolaise afreepress.info, il s’agit d’une véritable opération de «dépoussiérage» du système de passation des marchés publics dans ce pays. «Après les institutions financières, qui ont été sensibilisées sur leur rôle dans les manquements qui peuvent exister dans le cautionnement des entreprises, ce sont ces dernières qui sont ciblées par l’organe de régulation», rapporte la publication.Tout cela est motivé par le constat selon lequel la course au «moins disant», qui oppose parfois les concurrents dans les procédures de marché publics, pèse sur la qualité des travaux réalisés. C’est en effet sur cette base que l’ARMP a décidé de partir à la rencontre de tous les acteurs du secteur.L’objectif est de permettre aux entreprises soumissionnaires de «proposer dans leurs offres, des prix qui leur sont profitables», mais en même temps nécessaires à la réalisation de travaux aux normes de qualité exigées. «Nous devons assister les opérateurs économiques afin qu’ils soient capables de pouvoir déterminer une structure de prix qui tient compte de tous les éléments possibles pour assurer aussi bien la survie de leurs entreprises que la qualité des services et des travaux qui leur sont demandés par les autorités contractantes», explique Théophile René Kapou, le patron de l’ARMP togolaise, cité par afreepress.info.Ainsi, tout au long des dix prochains jours, plusieurs modules sectoriels seront développés. Elles porteront notamment sur les marchés de travaux, de fournitures de services ou de matériels, mais aussi les marchés de prestations intellectuelles et des services courants.L’agence de presse rappelle par ailleurs que «l’exécution des marchés publics attribués aux entreprises fait souvent face à des lenteurs considérables». Pour la publication, cela est dû au fait que «les banques qui cautionnent ces entreprises refusent, dans plus d’un cas, de mettre à leur disposition des crédits nécessaires à la réalisation des prestations». Cela, quand bien même ces entreprises ont fourni dans leurs offres des documents bancaires attestant de leur capacité financière.Le journal relativise pourtant en indiquant que cette difficulté «a été solutionné par l’ARMP il y a quelques semaines». Au Togo, la commande publique est régie par la loi N°2009-013 du 30 juin 2009 relative aux marchés publics et les délégations de service public. Ce texte est inspiré des directives N°4 et 5 de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Le 22/03/2016 à 20h18