Kiosque le360afrique: La BAD s’ouvre aux plaintes. C’est en ces termes que la publication électronique burkina24.com décrit la réunion clôturée hier à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, par l’Unité de vérification de la conformité et de médiation (CRMU) de la Banque africaine de développement (BAD).Un atelier d’information destiné aux cellules d’exécution des projets, aux organisations de la société civile et aux médias. Selon le journal, «cet atelier entend vulgariser le système de plainte contre les effets néfastes induits par des projets financés par la BAD».L’objectif recherché est d’informer les participants sur les questions de reddition de comptes, de revue de conformité et des approches de résolution des problèmes liés aux plaintes relatives aux projets financés par la banque. «Il s’agit ainsi de mettre en lumière les missions du Mécanisme indépendant d’inspection (MII), administré par le CRMU», explique la publication.Pour rappel, le MII est un système de recours, opérationnel depuis 2006, qui reçoit et enregistre les plaintes déposées par les Organisme de la société civile (OSC) et les particuliers. «Cet atelier de deux jours s’est donné pour finalité d’outiller les OSCs, afin qu’elles appréhendent davantage leur rôle en faveur de la prise en compte des plaintes des populations.Il est ainsi attendu la constitution d’un réseau d’OSCs qui partagent des objectifs communs avec le CRMU», poursuit le journal électronique. La source reprend par ailleurs les déclarations de Sékou Touré, Directeur du CRMU, qui indique «qu’il est question d’expliquer aux participants que lorsque des problèmes ne sont pas réglés, il y a un système de recours».Le responsable a rappelé que la BAD n’est pas une banque commerciale, mais vise plutôt le développement de l’Afrique. «Les projets de la BAD ne sont pas une fin, mais un moyen au service du premier objectif de la BAD, qui est celui de la prospérité économique et sociale des Africains», a précisé le manager.
Le 06/04/2016 à 14h36