Cameroun: taxes et impôts désormais dématérialisés

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Le 06/06/2016 à 13h33, mis à jour le 06/06/2016 à 16h53

Revue de presseA l'approche de la publication du rapport Doing Business de la Banque mondiale, les économies africaines rivalisent de dextérité dans la mise en œuvre de réformes. Le Cameroun vient de décider de la dématérialisation de la collecte de tous les taxes et impôts.

Kiosque le360 afrique: Le site d’information 237online.com en fait la Une de sa page d’accueil. La nouvelle procédure consiste à faire déclarer ses impôts et régler ses taxes via internet, à partir du site de la Direction générale des impôts (DGI). «Le projet marque le saut numérique de la déclaration fiscale au Cameroun.Le slogan "Déclarez vos impôts en ligne: Simple. Rapide. Pratique», illustre à suffisance les objectifs principaux de cette initiative», explique la publication électronique.L’Etat a pourtant déjà pris les devants en informant les différentes parties prenantes. Les représentants des entreprises nationales et les gestionnaires des Centres des Impôts des moyennes entreprises (Cime) ont pris part à une session d’information et de formation, notamment à Douala, Bafoussam, Limbé et Bamenda en janvier dernier.Le site explique d’ailleurs comment ce nouveau dispositif devrait fonctionner. «Les procédures de télédéclaration se déclinent en sept étapes. D’abord se connecter au site de la DGI, dans la rubrique concernée, créer votre compte, se connecter et accéder à la page d’accueil, effectuer sa déclaration de TVA, ajouter une pièce jointe et enfin, télécharger (ou imprimer) le récapitulatif de la déclaration».Il s’agit là d’une véritable pédagogie de la numérisation et de la dématérialisation, à laquelle l’Etat s’est d’ailleurs déjà procédé dans plusieurs séminaires d’information. «C’est aussi simple que ça. Le système vous connaît déjà. Il connaît à quel centre vous êtes rattaché. S’il y a un souci, vous pouvez nous appeler ou aller au cyber. Il n’y a pas de changement avec ce qui se faisait par le passé. Juste que maintenant, c’est en ligne», a précisé un des formateurs de la DGI, repris par le journal électronique à des fins de vulgarisation du nouvel outil.Les réactions n’ont d’ailleurs pas tardé chez les contribuables concernés. La plupart d’entre eux, interrogés par le site, parlent d’un système d’ores et déjà avantageux. «C’est intéressant. On va gagner en temps et c’est un gain considérable pour les contribuables. Lorsque nous allons l’implémenter, nous allons au fur et à mesure trouver des limites et autres choses à améliorer», a fait savoir un opérateur privé. La révolution numérique est bien lancée…

Par Souleymane Baba Toundé (Lagos, correspondance)
Le 06/06/2016 à 13h33, mis à jour le 06/06/2016 à 16h53