Après avoir quitté le Maroc le mois dernier de son propre gré, Uber est suspendu en Égypte depuis hier mardi 20 mars. Une cour administrative l'a sommé d'arrêter ses activités. La mesure concerne également son concurrent Careem, la société basée à Dubaï.
Le tribunal égyptien estime qu'il était illégal d'utiliser des véhicules de particuliers pour le type de transport concerné, en l'occurrence les taxis. Ne s'arrêtant pas à cette interdiction, la cour a demandé à ce que les autorités administratives révoquent les licences d'exploitation des deux entreprises et surtout qu'elles bloquent leurs applications mobiles et leurs logiciels.
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En Égypte, la loi sur le transport interdit en effet, l'utilisation des véhicules ne disposant de licence de transport pour l'activité de taxi. Cependant, un responsable de la société Careem joint par le site d'information Quartz a affirmé que la compagnie continuait ses activités comme d'habitude. Aucune interdiction ne leur avait été notifiée.
Il s'agit néanmoins d'un coup dur pour Uber dont l'Égypte est le premier marché du continent. En effet, la compagnie américaine y compte 30.000 conducteurs qui utilisent l'application, loin devant l'Afrique du Sud et le Nigeria où ce sont respectivement 12.000 et 7.000 conducteurs qui sont concernés.