Depuis quelques semaines, deux entreprises testent dans la capitale Maseru le tout premier réseau 5G disponible sur le continent africain, opéré par Vodacom.
Il propose un débit maximal de 700 mégabits par seconde qui permet de télécharger un film en une poignée de secondes.
"Pour nous, c'est un peu un test grandeur nature", a expliqué vendredi à l'AFP Andries Delport, responsable des nouvelles technologies chez Vodacom.
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"Il y a beaucoup d'intox sur les utilisations futures de la 5G. Elle va changer beaucoup de choses (...), on peut commencer à penser sérieusement aux voitures sans conducteur ou aux robots", a-t-il ajouté. "Je peux vous assurer que les habitants du Lesotho sont particulièrement fiers de tout ça".
A ce jour, les premiers heureux utilisateurs de la nouvelle technologie se comptent au nombre de 530, salariés du siège de la Banque centrale du Lesotho et de la compagnie minière Lets'eng. Vodacom prévoit d'étendre rapidement son réseau.
Le déploiement du réseau 5G permet, entre autres, d'éviter de coûteux investissements en fibre optique.
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Hors de l'Afrique, la course à la 5G s'est accélérée ces derniers mois, notamment en Corée du Sud, au Japon, en Chine et aux Etats-Unis où la commercialisation est attendue rapidement.
Encerclé par l'Afrique du Sud, le petit royaume du Lesotho abrite une population de 2,2 millions d'habitants.
Vodacom a indiqué l'avoir retenu pour y déployer sa technologie car il est l'un des seuls pays africains où la fréquence de 3,5 GHz n'a pas encore été attribuée à un opérateur.