A partir de janvier 2019, en Egypte, l'ère des paiements électroniques s'ouvre pour toutes les transactions avec l'Etat , dont le montant dépasse 100.000 livres, soit près de 5500 dollars. Les contrevenants encourent une amende pouvant atteindre 550 dollars.
C'est ce que vient d'annoncer le ministère des Finances, précisant qu'il s'agit d'une mesure destinée à aller progressivement vers l'abandon de la monnaie fiduciaire dans les opérations impliquant les organismes gouvernementaux.
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Les autorités financières mettent d'ailleurs actuellement en place le Système d’information sur la gestion financière du gouvernement (GFMIS). Et selon le ministère égyptien des Finances, les fonctionnaires concernés par cette mesure bénéficient actuellement d'un programme de formation qui leur pemettant de s'adapter aux outils de paiements électroniques.
Il convient de noter que plusieurs pays sur le continent adoptent progressivement la déclaration d'impôt et le règlement des taxes par voie électionique. C'est le cas, entre autres, du Maroc, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du Rwanda, du Kenya, etc. Ces dispositifs permettent notamment aux entreprises d'automatiser certains actes fiscaux. Ils présentent en outre l'avantage de faciliter la comptabilité publique, tout en réduisant sensiblement les risques (perte, erreur, vol, etc.) lié à la manipulation des billets de banque.