Egypte. Officiel: l'Egypte n'importera plus de gaz israélien ou algérien

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Le 02/10/2018 à 11h23, mis à jour le 02/10/2018 à 13h03

Alors que ses principaux fournisseurs en gaz étaient l'Algérie et Israël, l'Egypte ne devrait plus importer ni de méthane, ni de butane ni les autres gaz de pétrole liquéfiés pour longtemps.

Après plusieurs années d'importations, 100 millions d'Egyptiens sont désormais devenus autosuffisants en gaz. D'après Tarek El Molla, le ministre égyptien de l'Energie et des mines, le pays a officiellement suspendu ses importations de gaz. "L’Egypte a atteint l'autosuffisance en gaz et a décidé d'arrêter de l'importer de l'étranger", a-t-il écrit dans un communiqué daté du samedi 29 septembre. 

L'Egypte recevait, lors de cette journée, la dernière livraison de gaz venant probablement d'Israël ou bien d'Algérie, ses deux principaux fournisseurs de cet hydrocarbure. 

Il faut dire que cet arrêt des importations s'inscrit dans un calendrier défini de longue date, notamment avec le début de l'exploitation du champ Zohr en Méditerranée et des autres réserves situées à l'ouest du pays, vers la frontière libyenne. Le nouveau champ gazier de la Méditerranée qui est entrée en production, il y a tout juste 11 mois, a atteint 2 milliards de pieds cubes par jour. D'ici fin 2019, les autorités égyptiennes estiment que le seuil de 2,7 milliards de pieds cubes devraient être atteints. 

Pour toutes ces raisons, l'Egypte ne devrait plus acheter de gaz israélien ou algérien et pourrait même commencer à en exporter en cas de montée en puissance des autres champs gaziers. 

Par Djamel Boutebour
Le 02/10/2018 à 11h23, mis à jour le 02/10/2018 à 13h03