Selon un communiqué du ministère, les principaux projets dans ce domaine portent, en outre, sur la centrale hybride d’Agadez (Nord) destinée à alimenter les zones rurales non servies (13 MW solaire et 60 MW diesel), prévue en 2019 avec l’appui de l’Union européenne (UE) et la centrale solaire de Gorou Banda (20 MW) avec un financement de l’Agence française de développement.
Il s’agit également d’une deuxième centrale solaire de 30 MW qui est en cours d’étude à Gorou Banda pour desservir la banlieue de la capitale nigérienne.
L’UE avait annoncé la réalisation de la centrale hybride d’Agadez et une autre solaire à Gorou Banda (périphérie de Niamey) pour un coût de 42 milliards de Francs CFA, dans le cadre de son plan d’investissement à l’étranger.
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Deux autres sites avec des puissances de 10 et 30 MW, chacun destiné à approvisionner les régions de Maradi (Centre), Zinder (Est) et Dosso (Ouest) sont dans le pipeline, relève le communiqué, ajoutant que d’autres centrales solaires sont prévues prochainement en production interdépendance autour de Niamey et à l’intérieur du pays.
Le Niger affiche l’un des taux les plus bas de la sous-région et du monde en matière d’accès à l’électricité qui a été de l'ordre de 12,22% en 2017 avec de grandes disparités entre le milieu urbain et le monde rural, selon des chiffres officiels.
A noter que la centrale solaire photovoltaïque, qui sera inaugurée samedi, est financée dans le cadre de la coopération indo-nigérienne.