Dans le cadre de la volonté de renforcer la solidité financière des banques égyptiennes, les autorités monétaires du pays ont décidé d’augmenter très fortement le capital minimum des banques commerciales afin de leur permettre de faire face aux risques potentiels et soutenir la concurrence des banques de la région. Cette décision entre dans le cadre des réformes entreprises par le gouvernement égyptien.
Le projet de la nouvelle loi bancaire prévoit une forte hausse du capital minimum des banques commerciales égyptiennes et des filiales des banques étrangères.
Pour les banques égyptiennes, celui-ci devrait passer de 500 millions de livres égyptiennes, soit environ 29,78 millions de dollars, à 5 milliards de livres, soit 297,79 millions de dollars.
Quant aux filiales des banques étrangères, le capital minimum passera de 50 millions de dollars à 150 millions de dollars.
A ce niveau, il faut souligner que 33 banques commerciales égyptiennes et 5 filiales de banques étrangères exerçant en Egypte sont concernées par le nouveau texte relatif aux fonds propres miniums exigés des banques. Actuellement, seules 6 banques disposent des fonds propres répondant aux exigences de la nouvelle loi bancaire. Il s’agit de National Bank of Egypte, Banque Misr, Commercial International Bank, QNB Al Alhi, Arab African International Bank et Arab International Bank.
Les 27 autres banques -22 banques égyptiennes et 5 filiales de banques étrangères- sont tenues à se conformer aux nouvelles exigences de capital minimum dans un délai de 3 ans.
A noter que le nouveau texte exclut les banques numériques et les banques engagées dans des financements spécifiques aux PME, appelées banques de niveau 2.
