Comme si les nouvelles n'étaient pas suffisamment mauvaises, Donald Trump, le président américain est venu en rajouter une couche, tard dans la soirée du mercredi. La réaction des marchés a été immédiate, avec une accentuation de la phase baissière.
En effet, les cours du baril de Brent, pétrole de référence de la Mer du Nord, pour livraison en avril, sont retombés à 33,60 dollars, ce jeudi 12 mars à 13h20, marquant une baisse de 6,12% par rapport au cours de la veille.
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La décision du chef d'Etat américain, y est pour beaucoup. En effet, Trump a interdit d'accès aux Etats-Unis l'ensemble des personnes ayant séjourné dans les pays de l'espace Schengen au cours des 14 derniers jours. L'Irlande et le Royaume-Uni n'étant pas concernés par cette mesure qui sera en vigueur au cours des trente prochains jours.
Son impact est certain et direct sur la consommation d'énergie à cause de l'arrêt des vols. Cependant l'impact indirect et psychologique est autrement plus lourd. Il concerne le fonctionnement de l'ensemble du secteur touristique déjà très mal en point.
L'Organisation mondiale du tourisme (OMT) estimait hier, avant que Donald Trump ne prenne sa décision, que l'impact allait être de 30 à 50 milliards de dollars. Cependant, sachant que le secteur pèse au total plus de 1000 milliards, beaucoup estiment que ces chiffres devraient être revus à la hausse, notamment à la lumière de la décision du président américain.
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Il convient de rappeler que depuis mercredi 11 mars, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l'état de pandémie au sujet de ce qui était jusqu'ici une épidémie.