C'est tout le monde des mines et du pétroles des 15 pays de la Cédéao qui s'est donné rendez-vous à Niamey dans le cadre de cette rencontre qui, tout comme les précédentes, vise la promotion des secteurs minier et pétrolier. Il s’agit de faire de ces secteurs les véritables leviers du développement économique et social des Etats ouest-africains.
Cet évènement est organisé conjointement par les ministères en charge du pétrole et des mines du Niger, la communication de la Cédéao et la firme événementielle internationale AMEtrade Event.
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Il est une occasion pour le Niger en particulier, et les pays de l’Afrique de l’Ouest en général, de mettre en évidence leurs potentiels dans les secteurs des industries extractives grâce au partage d’expériences et de savoir-faire mais aussi par la création de nouveaux partenariats et réseaux.
«Le choix du Niger pour accueillir cette 3ème édition de l’Ecomof n’est pas fortuit. En effet, le sous sol nigérien renferme d’importantes ressources minières et pétrolières, notamment l’uranium, l’or, le fer, les terres rares, le phosphate, le charbon, le pétrole, le gaz naturel. Le Niger est aussi producteur de pétrole depuis 2011, et le pays compte multiplier sa capacité de production de 20.000 a 110.000 barils par jour à l’horizon 2023, grâce notamment à la construction du pipeline export Niger bénin long de 1950 km, le plus long d’Afrique, etc.», a expliqué le ministre du Pétrole Mahamane Sani Mahamadou
Le thème de cette 3ème Édition de l’Ecomof est: «Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaînes de valeurs régionales».
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«L’Afrique de l’Ouest représente 30% des réserves prouvées de pétroles et 30% des réserves prouvées de gaz naturel de l’Afrique. La région possède également 40% des ressources mondiales de bauxite, d’uranium et d’importants gisements de fer de classe mondiale, sans oublier l’or, le manganèse, le nickel, le phosphate, le diamant, etc.», a déclaré le commissaire de la Cédéao chargée de l’Énergie et des Mines, Sédikou Douka.
Cette 3e édition de l’Ecomof est également l’occasion pour réfléchir davantage a comment favoriser l’entrée de l’espace Cédéao dans la zone de libre échange continentale africaine (zlecaf)