Issus de la presse écrite, de la presse digitale, de la radio et de la télévision, ils étaient au total 30 journalistes qui on pris part à cet atelier de renforcement des capacités à Yaoundé.
Initiée par le ministère de la Communication, avec le soutien technique et financier du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), cette séance de formation est basée sur le fait que les médias ont un rôle important à jouer dans l’information du public sur les problématiques de protection de l’enfant en danger ou sur d’autres phénomènes de société.
Selon les organisateurs, les professionnels de la presse ont également un rôle de pédagogue pour attirer l’attention sur le statut des enfants, leurs droits et sur les dispositifs de protection. Le traitement médiatique de ces sujets appelle toutefois à une grande vigilance sur les conséquences pour l’enfant.
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Les acteurs de la protection des enfants estiment qu’il est fréquent au Cameroun de voir, dans les médias, des images et identités d’enfants diffusées à la télévision ou publiées dans les journaux. Ce qui constitue une véritable violation des droits des tout-petits selon l’article 17 de la Convention internationale des droits de l’enfant qui stipule que «les Etats favorisent l’élaboration de principes directeurs appropriés destinés à protéger l’enfant contre l’information et les matériels qui nuisent à son bien-être».
La séance de Yaoundé était la première d’une série qui se déroulera dans d’autres villes du pays. L’occasion a ainsi été donnée aux participants de consolider et de planifier les modules de formation pour les ateliers à venir. L’élaboration de ces modules a porté sur la prise en compte de l’enfant et des thématiques relatives à sa protection et la promotion de ses droits dans la collecte, le traitement de l’information.
Pour rappel, les Nations unies considèrent comme enfant tout être humain âgé de moins de 18 ans.