Liberia: George Weah candidat à la présidentielle libérienne

George Weah.

George Weah. . DR

Le 30/04/2016 à 12h17, mis à jour le 30/04/2016 à 13h40

Revue de presseGeorge Weah, l’ex-international libérien du PSG, de Monaco et de l'AC Milan, vient d’annoncer son intention de se représenter pour une seconde fois d'affilée à l'élection présidentielle de son pays. Sénateur influent au Libéria, il veut briguer la magistrature suprême dans son pays.

Kiosque le360 afrique: George Weah, Mister George, veut réussir en politique ce qu’il a réussit dans le monde du ballon rond. La star du football libérien, du haut de ses 49 ans, est déjà un membre très influent du Sénat libérien.Il compte s’aligner l’année prochaine pour le fauteuil présidentiel qu’occupe aujourd’hui Ellen Sirleaf Johnson, qui boucle son second et dernier mandat à la tête du pays. Weah milite au sein du Congress for democratic change (CDC), une formation politique d’opposition.«Nous devons travailler pour le future de notre pays et de notre peuple», aurait déclaré l’ex international, repris par le dailypost.ng. «Sur les 10 dernières années, notre pays a continué à vivre dans la pauvreté, un déficit d’accès à l’éducation pour les enfants, un système de santé désastreux et une offre électrique et en eau potable quasi inexistante», a cité le futur candidat à la succession de Sirleaf.Pour le site d’information liberianobserver.com, le joueur est un profil intéressant de par sa grande popularité et de par sa proximité avec les réalités quotidiennes des populations des couches les plus vulnérables. Le fait aussi qu’il ait eu un brillant parcours sportif et d’homme politique, bâti quasiment à partir de rien, en fait un exemple de réussite indéniable. «Weah est aujourd’hui le sénateur d’une des plus grandes régions du pays, Montserrado, qui regroupe quasiment la moitié de la population libérienne. Mais les chances que cela puisse arriver sont extrêmement relatives pour Weah. Selon le site, la bonne volonté et l’humilité de Weah, véritable «homme du peuple», cache un important manque d’expérience dans la chose politique et dans sa capacité à concevoir à défendre des idées dans ce monde. «De là à espérer diriger le plus vieux Etat indépendant du continent, l’évidence n’est pas toute trouvée», conclut liberianobserver.com. Mais de toute façon, tout reste encore à jouer…

Par Souleymane Baba Toundé (Lagos, correspondance)
Le 30/04/2016 à 12h17, mis à jour le 30/04/2016 à 13h40