Neuf personnes ont été tuées dans des violences à Kinshasa mardi, jour qui marque la fin du mandat du président Joseph Kabila, a déclaré le porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo. "A Kinshasa, il y a eu neuf morts, pas un seul de plus", a dit le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.
Peu avant, la Mission de l'ONU au Congo (Monusco) a indiqué enquêter sur des informations crédibles faisant état d'une vingtaine de tués dans la capitale congolaise.
A Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo, deux personnes ont été tuées et trois blessées dans des affrontements entre manifestants et la police, mardi, a annoncé le gouverneur de la province.
"Parmi les morts, il y a un manifestant tué par balle et un policier lynché par les manifestants", a expliqué Jean-Claude Kazembe, gouverneur du Haut-Katanga dont Lubumbashi est le chef-lieu. "Les deux blessés sont des journalistes rattachés au gouvernorat et un enfant qui a reçu une balle perdue", a-t-il ajouté.
Des tirs d'armes à feu avaient débuté vers 09H15 (07H15 GMT) dans un quartier du sud de la ville, théâtre d'affrontements entre des manifestants et la police; ce dont témoignaient plusieurs pneus brûlés abandonnés sur une chaussée jonchée de pierres.
Le journaliste qui rapporte de cette scène a entendu des rafales nourries pendant une vingtaine de minutes qui ont ensuite fait place à des tirs par intermittence jusque peu après 10H00 (09H00 HB). En fin de matinée, la situation était redevenue calme à Lubumbashi, selon un correspondant de l'AFP.
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