"L'Assemblée nationale et le Sénat sont convoqués en congrès le jeudi 19 juillet 2018, à 15 heures", ont écrit les présidents de ces deux chambres dans un communiqué conjoint.
"L'ordre du jour dudit congrès comporte un seul point, à savoir le discours du président de la République sur l'état de la Nation", précise le document.
Il y a une semaine, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait indiqué que le président Kabila allait annoncer une série des "décisions importantes" pour justifier le report de sa visite en RDC.
Le collectif d'actions de la société civile de RDC (CASC) a estimé mercredi à Kinshasa que Kabila "n'incarne plus les valeurs légitimes pour la République".
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"Quel que soit ce qu'il dira demain, ça ne sera pas une faveur, ni un cadeau fait aux Congolais. S'il dit qu'il ne sera pas candidat, ça sera le résultat d'un combat qui a vu des dignes fils de ce pays tomber", victimes de la répression liée à son maintien au pouvoir, a déclaré Herman Mbuwa, un des orateurs.
Kabila est au pouvoir depuis 2001, son deuxième et dernier mandat a pris fin en décembre 2016, la Constitution lui interdit de se représenter.
La présidentielle censée élire son successeur a été repoussée au 23 décembre 2018.
L'opposition, la société civile, l’Église catholique et des partenaires soupçonnent Kabila, qui reste silencieux sur son avenir politique, de vouloir s’accrocher à la tête du pays.
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Des universitaires congolais ont dernièrement qualifié d'"infraction imprescriptible de haute trahison contre la nation et l’État" toute candidature du président Kabila pour un troisième mandat.
Le dépôt des candidatures à la présidentielle est prévu entre le 24 juillet et le 8 août.
Ancienne colonie belge, la RDC n'a jamais connu de passation pacifique du pouvoir depuis son accession à l'indépendance en 1960.