Plus de 200 jihadistes et une trentaine de soldats sont morts depuis le lancement le 9 février de l'opération baptisée "Sinaï 2018", selon des chiffres officiels.
Les forces armées ont éliminé 52 "takfiristes (extrémistes) très dangereux" et arrêté 49 autres lors d'opérations dans le centre et le nord du Sinaï, selon un communiqué de l'armée publié sur sa page Facebook.
"Quatre ouvertures de tunnel ont été découvertes et détruites" dans la ville de Rafah dans le nord du Sinaï, à la frontière avec la bande de Gaza, a ajouté l'armée. Les autorités accusent les jihadistes d'utiliser ces passages sous-terrains pour se déplacer entre le nord du Sinaï et le territoire palestinien.
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Depuis la destitution en 2013 par l'armée du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, les forces de sécurité affrontent dans le Sinaï des groupes extrémistes, dont l'EI. Des centaines de policiers et de soldats ont été tués dans des attaques jihadistes.
Les organisations de défense des droits de l'homme ont dénoncé à plusieurs reprises les conséquences sur les populations civiles de la campagne menée par l'armée.
Mais les militaires ont organisé en juillet une visite pour montrer aux médias étrangers que la vie reprend doucement son cours dans le chef-lieu du Nord-Sinaï, la ville d'Al-Arich.