Plusieurs centaines de membres d’une unité d’élite de l’armée éthiopienne ont lancé une mutinerie et exigé de rencontrer le Premier ministre Abiy Ahmed.
Le Premier ministre a accepté de rencontrer les militaires, malgré les risques, étant donnée que certains soldats de cette force d’élite étaient armés. A cause de cette humeur des soldats, plusieurs routes de la capitale ont été fermées, et la connexion Internet a été temporairement coupée.
N’ayant pas vraiment le choix et surtout voulant éviter un bain de sang, Abiy Ahmed a reçu les soldats en mutinerie dans son vaste bureau. En les rencontrant, malgré les armes que portaient certains d’entre eux, le Premier ministre leur a fait comprendre qu’il n’était pas outre mesure impressionné.
D’emblée, avant toute discussion, il a ordonné à ces «fauteurs de troubles» d’exécuter 10 pompes comme punition de leur acte de mutinerie, car ils venaient de déclencher l’alarme avec leurs armes.
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Aussitôt dits, aussitôt exécutés. Le Premier ministre, aussi ancien soldat, s’est mis aux pompes et tout s’est passé dans la bonne humeur.
Selon le directeur de cabinet, Fitsum Arega, Abiy Ahmed «a écouté leurs doléances et a promis de régler le problème sous peu». Toutefois, ajoute t-il, il leur a reproché «la mauvaise procédure» utilisée pour faire valoir des «revendication stout à fait légitimes». D’où la punition des 10 pompes.
Si aucune information n’a filtré, vu l’état d’humeur entre le Premier ministre et les soldats, tout semble indiquer que l’augmentation de salaire que demandaient les militaires aura une suite favorable.