Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a signé cet accord après s'être entretenu, dans l'après-midi, avec la ministre de la Défense, Florence Parly.
Le chef de l'Etat burkinabè a ensuite rencontré, au palais de l'Elysée à Paris, le président Emmanuel Macron, qui a assuré que la France resterait engagée au Sahel "jusqu'à ce que la victoire soit complète" contre les jihadistes.
Les questions sécuritaires ont dominé l'entretien entre les deux présidents alors que Paris s'inquiète de l'aggravation de la situation sécuritaire au Burkina Faso, en particulier dans l'est.
"La France intervient en soutien du Burkina Faso dans ses efforts de lutte contre le terrorisme, y compris par un appui direct de la force Barkhane", a précisé le ministère de la Défense dans un communiqué. "Celui-ci s'est traduit par plusieurs opérations anti-terroristes menées en soutien aux forces armées burkinabè aux frontières du pays avec le Mali".
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"La France restera un partenaire indéfectible du Burkina", a affirmé Macron, un peu plus d'un an après sa visite à Ouagadougou où il avait, le 28 novembre 2017, prononcé un discours sur sa vision des relations franco-africaines.
Selon lui, la France répond "à l'intégralité des engagements pris" vis-à-vis des pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso et Tchad) pour lutter contre les groupes jihadistes, qui mènent de plus en plus d'attaques dans l'est et le nord du Burkina.
Le président Kaboré a souligné "l'urgence" de la situation sécuritaire, qui a provoqué la fermeture de "600 écoles" dans le pays. Barkhane a répondu aux demandes de Ouagadougou en engageant des moyens aériens et terrestres ces derniers mois, mais il n'est "pas prévu d'augmenter notre implication", a indiqué Macron.
Le Burkina doit prendre en février la présidence tournante, pour un an, du G5 Sahel.