Le groupe de pression représentant les plus grandes banques sud-africaines estime que les intérêts du pays doivent occuper la priorité dans le programme du chef de l’Etat et non pas celui de l’ANC, en particulier en cette période précédant les élections générales, soulignant que la priorité absolue en ce moment doit être accordée aux moyens de renforcer la confiance des investisseurs.
Le 6 mai prochain, se tiendra en Afrique du Sud les sixièmes élections générales depuis la fin de l’apartheid en 1994. Traversant une longue période d’incertitude politique, le scrutin intervient dans une conjoncture critique pour ce pays.
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Marqué aussi par une croissance molle et insuffisante pour résorber les énormes déficits sociaux, dont un chômage affectant plus de 27% de la population active, le pays est plongé dans une profonde crise économique
L’association des banquiers sud-africains a, par ailleurs, appelé à trouver des solutions urgentes et durables aux coupures du courant. L’association a martelé que les entreprises publiques, en particulier la compagnie nationale d’électricité (Eskom) ont besoin d’une profonde restructuration, mettant ainsi en garde que sans une telle action, les banques ne pourront pas financer ces entreprises.