Cette démission surprise intervient quelques jours après l’arrivée d’un nouveau PDG, Andre de Ruyter à la tête de la compagnie publique, qui produit environ 95% de l‘électricité du pays.
Le pays le plus industrialisé d’Afrique a repris ses délestages au cours du week-end après une trêve de trois semaines.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait attribué le 11 décembre une partie des coupures d‘électricité, les pires qu’ait connues la première puissance industrielle du continent, à des “actes de sabotage”.
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“Il y a eu des actes de sabotage, du sabotage qui s’est traduit par la perte (…) de 2.000 mégawatts”, avait déclaré Ramaphosa, qui avait dû rentrer précipitamment d’Egypte à cause de cette crise de l‘électricité.
L’essentiel de l’électricité produite par Eskom provient de centrales à charbon mal conçues, vieilles et mal entretenues, ainsi que de décennies de mauvaise gestion et de corruption présumée.
Le groupe croule sous une dette abyssale de 28 milliards d’euros et a annoncé en juillet une perte nette record de 20,7 milliards de rands (1,3 milliard d’euros) pour l’exercice qui s’est achevé en mars.
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